« Respire et avance, demain est un autre jour ! »
En 2014, Peggy a développé un papillomavirus. Un frottis de routine permet de détecter le problème et son gynécologue l’en avise par courrier. Elle aurait préféré être reçue et ne pas avoir à découvrir ce résultat inquiétant seule, assise à la table de sa salle à manger.
Elle subit une intervention en septembre. Elle met tout de suite le mot cancer derrière sa maladie. Elle a vécu sa maladie dans un complet isolement. Elle a « manqué de soutien, de personnes à qui se confier, d’un environnement qui aurait pu se battre avec elle et renforcer sa motivation ». Elle a aussi manqué « de conseils et d’informations ».
Elle explique que le papillomavirus et le risque de cancer touchent « à ce que l’on est ». Elle a remarqué que « les gens ne sont pas à l’aise quand on leur en parle. Aujourd’hui, j’ai une cape pour me protéger mais, au début, c’était dur d’entendre les conseils maladroits ». Elle a été contrôlée et surveillée pendant deux ans et, en 2016, tout est rentré dans l’ordre.