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Morgane Gourlaouen, en rémission d’un cancer des ovaires de haut grade avec carcinose péritonéale

«  Ne jamais rien lâcher et garder le sens de l’humour ! »

 

En septembre 2021, Morgane a d’abord vécu une courte errance médicale avant que son cancer soit diagnostiqué : « J’avais un gros ventre alors que je n’étais pas enceinte. Le généraliste consulté m’a dit que je n’avais rien car j’étais trop jeune pour avoir quelque chose qui n’allait pas. J’ai alors pris un second avis ».

Le diagnostic est sans appel : cancer des ovaires de haut grade avec carcinose péritonéale.

Elle raconte que sa grand-mère ayant eu un cancer du sein elle s’était comme « préparée » à avoir un cancer à son tour compte-tenu du caractère héréditaire du cancer. Pourtant dans sa tête, c’est Hiroshima ! Plus rien ne sera pareil. Pour elle, il y a eu une vie avant et une vie après. Le plus dur a été d’annoncer à sa propre mère qu’elle avait un cancer.

C’est dur mais elle ne se résigne pas. Et puis, il y a eu un tournant dans son accompagnement : elle a été contactée par Nathalie, membre de l’association Imagyn « qui est devenue sa marraine de vie ». L’association « Imagyn », une association de patientes qui aide d’autres patientes face à ces cancers gynécologiques. « Nathalie m’a dit d’aller me faire soigner dans un centre expert ». Elle est convaincue que ça lui a sauvé la vie ! Elle décide donc de déménager à Nantes pour être prise en charge par le centre expert, Gauducheau. « En prenant contact, je leur ai expliqué que je souhaitais être soignée dans ce centre expert car je voulais fêter mes 40 ans». Le médecin qui la suit lui répond : « on ne peut pas vous promettre qu’on va vous guérir, mais on va tout faire pour vous sortir de là ». Elle s’est sentie rassurée et entourée.

Pendant 8 mois, elle suit une chimiothérapie assortie d’une chirurgie longue et difficile. A la sortie de ce traitement, elle entame une thérapie ciblée et prend de l’Avastin pour limiter les récidives.

Aujourd’hui elle est heureuse, elle travaille, elle voyage, elle va bien.