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Alexandra Villate, en rémission d’un cancer du col de l’utérus metastatique

« Je retire de cette épreuve  plus de positif que de négatif »

 

Alexandra a d’abord vécu une longue errance médicale avant le diagnostic posé en janvier 2021.

Éleveuse de chevaux, Alexandra est très prise par son activité professionnelle et n’effectue pas régulièrement de contrôles gynécologiques. « Je commence à avoir des saignements en dehors des règles, saignements qui, au début, ne m’inquiètent pas et qu’elle met sur le compte de la pilule ».

Elle est jeune, son médecin lui prescrit une autre pilule contraceptive, les saignements continuent. Le changement de pilule n’arrête pas les saignements : « il faut sans doute que votre corps s’adapte » Elle consulte un spécialiste qui lui fait une échographie et une hystéroscopie. Rien n’est décelé. « Je décide de consulter un second gynécologue qui suspecte une adénomyose (forme d’endométriose) ».

Il lui prescrit une IRM. « Il y a quelque chose qui ne va pas dans vos images » lui confie la radiologue. « Est-ce que ça peut être un cancer du col de l’utérus ? » demande Alexandra. « Ça peut » lui répond la radiologue qui fait preuve d’une grande délicatesse bien que ce ne soit pas son rôle de lui annoncer cela.. Elle s’étonne auprès du chirurgien-gynécologue de l’hôpital Cochin : « comment la tumeur n’a-t-elle pas été décelée par ses confrères ? ».

La tumeur fait déjà 7 cm. Elle est inopérable car trop importante. Alexandra souffre d’anémie à force d’avoir perdu tant de sang. « Je commence un traitement composé de chimiothérapie, de radiothérapie et de curiethérapie ».

Quelques mois plus tard, elle est en rémission et fête ses 40 ans en mode guerrière. Un répit de courte durée puisqu’elle fait une récidive métastatique : on lui découvre une métastase aux poumons et aux ganglions. Nouvelle chirurgie, chimiothérapie et immunothérapie.

Un an plus tard, en mars 2022, elle est en rémission complète.

Aujourd’hui, Alexandra va bien. Elle s’occupe toujours de ses chevaux et travaille deux jours par semaine comme patiente-partenaire dans un centre d’oncologie.